En route avec Jojo

21 septembre 2010

Voilà plus d’un mois que nous n’avons plus actualisé le blog. Comme disait l’autre, notre ami Pol en l’occurrence, plus on s’est approché de la ligne d’arrivée, moins on a donné de nouvelles…

Est-ce l’équinoxe qui frappe à notre porte, le soleil qui se fait moins chaud en soirée ou les souvenirs qui reviennent par flash ? Mais l’heure est venue pour nous de rattraper le temps qui nous a filé entre les doigts et de revenir sur les dernières semaines de notre voyage. Mais est-il vraiment terminé, finalement, ce voyage ? Ou allons-nous le poursuivre, autrement, ici, ailleurs, là-bas, maintenant, demain, tant qu’on le souhaitera ?

On vous avait quittés le 13 août d’une magnifique île grecque, Chios, et on reprend le clavier plus d’un mois après, de Pessac City, dans notre casa qui sent quand même bon les vacances avec ses volets bleus, ses portes qu’on n’arrive plus à fermer depuis qu’on a vécu dans notre Jojo et ses confortables agréments dont on s’était passé pendant plus de 7 semaines ?

Depuis le 13 août, on en a vécu de drôles d’aventures, de belles rencontres, d’instants insolites… Alors, par flash, et pour une fois, sans forcément suivre l’ordre chronologique… On pourrait vous parler d’Athènes dont on a vu juste le port, du Péloponèse et de Nafplio qu’on a vu de loin mais où on a fait une grosse lessive pour que ça sente moins mauvais dans Jojo, de Patra et de son pont, de Lefkada, l’île des voileux, au nord-ouest de la Grèce. Île splendide mais avec une forte concentration de jeunes grecs stupides qui pensent que « grosse lunette, grosse voiture, petit intellect », c’est le nirvana ! C’est même la première fois que Rachid a vraiment failli littéralement engloutir une voiture de sport et que Marylou a insulté bien fort et bien méchamment une conductrice ! Mais c’est aussi une île qui nous a permis de faire une rencontre étonnante, celle de Lamprini et d’Apostolis ! Deux quadragénaires tout juste en couple, venus passer leur premier week-end ensemble au soleil… Une rencontre improbable due aux routes sinueuses, à Jojo qui suivait les deux seuls zozos prudents de toute l’île et de deux sourires échangés entre Lamprini et Marylou au détour d’un virage… Au final, deux soirées d’affilées à déguster des mets grecs succulents, sur une terrasse surplombant un paysage à couper le souffle ! Mais Lefkada, c’est aussi la rencontre d’Erwann et d’Elise, deux jeunes Français croisés sur une plage quasi-déserte, qu’il fallait ardemment désirer pour la trouver ! C’est aussi ce restau qui nous a offert ces terrasses pour terrain de camping, son tuyau d’arrosage pour douche 5 étoiles et ses sourires comme monnaie d’échanges.

Lefkada et la route vers le Nord, qui nous a permis de rencontrer deux zigotos hallucinants ! Brigitte et Patrick, deux quinquagénaires avec leur Volkswagen tagué d’un Tarifa Piratas ! Un moment magique au détour d’un carrefour, où l’on refait le monde, rigole, discute de tout, de tout et de plus encore. Un grand merci à vous deux, Patrick et Brigitte, pour cet instant de partage dont on n’aurait pas rêvé !

Lefkada, c’était aussi la dernière île grecque avant Igoumenitsa et son drôle de trafic de billets pour les ferrys, le racisme affiché de certains Grecs et ses clandestins qui attendent de traverser dans l’espoir d’un avenir non pas meilleur mais moins pire.

Igoumenitsa et la traversée pour Bari sur un open deck avec Jojo qui va célébrer son arrivée en Italie en pétant une durite ! Plus d’une demi-journée à attendre sur un parking de garage avec un garagiste et ses ouvriers qui ne connaissent pas un mot de français, d’anglais, grec, turc, espagnol ou portugais, mais juste de l’italien… et qui nous redonnent le Jojo à 21h et quelques alors qu’ils nous ont dépouillés du reste de notre fortune qu’on n’avait déjà plus… S’en suit un début de nuit à rouler pour rattraper le temps perdu et une fin de nuit sur une aire d’autoroute pour dormir un peu…

La route, toujours la route, le lendemain, car les sous manquent hélas et les haltes en Toscane ne sont plus à l’ordre du jour… En fin de journée, on rencontre Antonio qui nous rassure sur Jojo et sa durite qui nous paraît encore faire des siennes. Photographe, viticulteur, garagiste, Antonio est aussi guide à ses heures et il nous promène jusqu’à une petite cité magnifique qu’il nous faut quitter car trop touristique pour pouvoir y passer la nuit. Un peu crevés, on trouve enfin un champ un peu à l’écart prêt à nous héberger à Castelfiorentino… Quand soudain… Patatra… Jojo tombe dans l’ornière et nous voilà bien, à la nuit tombée, avec un Jojo déséquilibré dans un champ de maïs pas censé nous abriter… Ca fait un peu trop pour Marylou, qui pour la première fois de tout le voyage, craque un peu, en short au milieu du champ, dans la nuit, tandis que Rachid, au volant de Jojo, tente par tous les moyens de le sortir de l’ornière ! Finalement, car un malheur n’arrive jamais seul, c’est le bonheur qui nous attend au tournant d’une maisonnée à laquelle on était allé demander main forte et sangles solides ! On fait ainsi la connaissance d’Emilia, de sa fille, son fils, son gendre, ses parents, ses petits –enfants ! Quatre générations dans une même maison ! Une vraie smala accueillante qui ne nous laissera repartir que le lendemain, la larme à l’œil et des souvenirs en masse dans le cœur !

C’est avec leurs regards, leur chaleur et la phrase d’Emilia « vous m’appelez quand vous arrivez » qu’on quitte la Toscane, un pincement au cœur mais avec la promesse de revenir y manger du parmeggiano…

La dernière nuit à l’étranger, on l’a passée au pied d’un fort italien, à quelques kilomètres de la frontière Italie-France. Dernière frontière traversée, le cœur serré, avant de retrouver avec un grand plaisir Moustapha et Laeti, qu’on avait quittés à Lyon, début juillet. Un petit air de retour à la case presque départ… ! Merci Mous et Laeti pour l’accueil toujours aussi chaleureux, pour tous ces moments sympas et pour la table magnifique !

Et puis, dans l’ordre ou le désordre, depuis Lyon et la toute toute fin août : la promesse remplie de revoir Jack et Tatiana et la superbe journée-soirée-matinée avec vous ! La Rochelle avec la famille de Marylou, la chouette soirée d’anniversaire à Esnandes, les 30 ans de Lili avec toute sa family, Nico, Marie Istanbul au carré, les supers trouvailles de Marie, les déguisements en E et F, le repas à La Jarne… Mais aussi l’escale à Narbonne, chez Fred, avec Nicole, Olivier, Katya et Maïa… Pleins de petits morceaux de bonheur qui nous ont permis de ne véritablement poser non pas nos valises mais nos caisses de fringues, de bouffe, de vaisselles et de souvenirs, la veille de la rentrée ! …

Et depuis le 1^er septembre ??? Si Jojo s’ennuie de nous chaque jour et chaque nuit, nous, on est à fond les ballons, sur 150 000 projets en même temps… Pas le temps de tout vous expliquer mais ça fera peut-être l’objet d’autres blogs ou de la suite de celui-ci… ! ;-)

A bientôt les amis !

Jojo, Marylou & Rachid, les troisx lions fous

Vendredi 13 août !

On vous avait quittés le dimanche 8 août au matin, d’un petit café, où l’on a fait la connaissance de deux Australiens, Heidi et son mari. Après les avoir salués, on a visité la ma-gni-fi-que petite ville de Molivos, un paradis pour les yeux, les oreilles (very quiet), la bouche (bouffe à craquer et croquer !). On a poussé la promenade jusqu’au bout du quai de Molivos, un endroit de rêve et de pur bonheur ! Le cadre étant magnifique, malgré les dix kilos de tomates et de concombre de Stratos qu’on avait dans Jojo, on s’est posé sur une petite terrasse en début d’aprem, la plus belle et la plus géniale (évidemment), celle tout au bout, où personne ne va ou presque ! Entre deux bouchées de salade grecque et de spicy cheese salad, on a fait la connaissance des petits chatons qui se nourrissent grâce aux restes, d’un couple belge adorable et on a surtout rencontré Natassa, serveuse dans ce resto. D’une gentillesse incomparable, Natassa a papoté avec nous, dans un anglais impeccable, et de tomates en tomates et de sardines en sardines, on a finalement passé des heures sur la terrasse. Après le repas, on a en effet rejoint à leur table, Violetta, une autre serveuse, Babis, le proprio du restau, et Maria, une amie d’enfance de Letta. On a refait le monde encore une fois à parler de tout et de tout, le sourire aux lèvres et les yeux pétillants. En fin de journée, on s’est quand même dit qu’il nous fallait visiter un peu plus ce petit coin de paradis, tout en promettant à toute la belle équipée du Pharos (nom du restau de Babis) qu’on reviendrait fêter les 30 ans de Marylou et les 36 de Rachid, sur cette même terrasse un peu plus tard le soir ! Rachid ayant au préalable manigancé avec Natassa et Letta un gâteau d’anniversaire… Le sourire plein le cœur, on est donc parti du Pharos et on a déambulé dans les petites rues jusqu’à ce qu’on décide finalement de s’offrir le grand luxe et de quitter Jojo pour une nuit… Et oui, on s’est pris une chambre d’hôtel avec vue sur le port de Molivos, la grande classe, quoi !! En même temps, on n’a pas trente ans tous les jours !

En fin de journée, après une douche bien méritée et le luxe de serviettes toutes propres et toutes repassées, on est sorti de l’hôtel beaux comme des princes et princesses ! Chemise et pantalon pour Monsieur, Robe noire et maquillage pour Madame ! ;-) Au bout du quai, Natassa nous avait réservé la plus belle table avec bougie et c’est une soirée merveilleuse qui commençait ! A peine assis, Heidi a sauté sur Marylou, l’a prise dans ses bras, lui a dit toutes sortes de belles choses et lui a souhaité un joyeux anniversaire en lui laissant dans la main deux billets… et en lui glissant un I love you. Hallucinant ! Elle et son mari nous ont souhaité une belle soirée, du bonheur à en crever et sont repartis en nous souriant. Wow ! Que dire de plus sur cette soirée du 8 août, soirée où l’on a fêté nos deux bougies supplémentaires ? Du bonheur, de l’amour, du bonheur, that’s it !

Lundi 9 août

C’est sur la terrasse surplombant le port que la journée a commencé, avec un p’tit déj copieux sur la table basse. On est parti avec nos petites affaires, on a réussi à choper Uncle Ivan sur Skype et on a filé voir Jojo pour s’excuser encore de notre nuit sans lui… Bon, on lui avait bien expliqué et je crois qu’il ne nous en a pas trop voulu, ou bien c’est ce qu’on a bien voulu croire ! On l’a mis à l’ombre sur les hauteurs de Molivos et on est parti marcher le long de la falaise avant de retrouver le Pharos pour prendre un autre p’tit café frappé et thé glacé. On a retrouvé le sourire de Natassa et de Barbis avant de se poser près de la mer et de partir avec Jojo pour trouver un coin tranquille où faire la sieste. Et c’est un coin plus que paradisiaque qu’on a trouvé. Rien que pour nous, avec une vue imprenable sur deux petites îles juste en face. On s’est préparé une salade grecque grâce aux légumes de Stratos et au fromage acheté en Turquie avant de poser les rabannes et d’installer le hamac ! J’vous dis pas comme la vie est dure ! L’après-midi a filé d’une superbe manière, avec le bruit des vagues et la vue sur la mer turquoise… Avant que la nuit tombe, on est retourné vers Molivos pour visiter le château qui surplombe toute la ville. Génial. Coucher de soleil de là avant de retourner au Pharos, notre repère… Bah oui, quoi, c’est le meilleur restau, avec les meilleurs serveurs, alors pourquoi s’embêter avec les terrasses remplies de touristes, de Robert et Ginette, avec sa casquette et son short avec chaussette… Et c’est dans le parking à l’entrée de Molivos qu’on a passé la nuit en faisant gaffe de mettre les deux réveils sur nos portables qu’on allume très rarement. Pas question de rater l’heure du ferry à prendre de Mythilini le lendemain matin.

Mardi 10 août

C’est donc sur les chapeaux de roue qu’on s’est levé quand le réveil à 8h a sonné. On a levé le camp en moins de temps qu’il faut pour dire bonjour et on a pris la route direction Mythillini. Finalement, on aurait pas dû se presser car le ferry, énorme, est arrivé en retard mais bon… C’est sur ce gros ferry où on a là encore vu la bêtise des gens qui klaxonnent, s’entassent, laissent tourner les moteurs alors que le ferry n’est même pas encore là, qu’on a rencontré un Calais (Kales), un gréco-américain, retraité, et sa femme, avec qui on a bien discuté… Chouette rencontre et chouettes échanges, avec à la clé une invitation à aller au New Jersey (pour ceux qui nous connaissant bien, vous vous doutez qu’on ira pas tout de suite et qu’on a d’autres endroits où aller) et une invitation sur l’île de Samos, en Grèce, où ils passent plusieurs mois par année (tout le monde devine, je suis sûre, que cette invitation nous tente bien plus ! ;-)

On a donc débarqué sur Chios dans l’après-midi, une arrivée des plus saoûlantes, non pas en raison du paysage, superbe, mais plus à cause du comportement des gens : « l’homme est un animal, me dit-elle »… Ca vous rappelle une chanson ? Les êtres humains sont souvent des beaufs en puissance quand il s’agit de gagner deux secondes et de marcher sur autrui. Passons ce petit détail… On est arrivé sur une île encore plus aride que la précédente mais d’une beauté tout aussi comparable. On a atteint le sud de l’île en fin d’après-midi. On est arrivé à Emborios, un superbe petit village avec un port pittoresque, une pure beauté. C’est là qu’on fait la connaissance de trois mamies, assises au bout de la jetée sur la terrasse de leur magnifique maisonnette. Ni une ni deux, elles nous proposent des pâtisseries et de l’eau tout en discutant chaleureusement avec ces deux huluberlus venus de nulle part. Elles parlent anglais mieux que nous et elles rigolent tout le temps. Petit misunderstanding : Rachid n’ayant pas entendu qu’elles étaient « widows » (veuves), ils les relancent sur leurs maris partis pêcher… tandis que Marylou essaient de réfrainer un éclat de rire, l’une d’elles répond poliment « they passed away »… Mais toujours pas de connexion du côté de Rachid et vite, on tente de changer le sujet… Ahahahahahahahahah ! Ne pouvant pas dormir avec Jojo dans ce village qui est plutôt pour les Bo-Bo, on laisse tomber et on prend la direction du sud, où les gens ne semblent pas plus chaleureux… On trouvera finalement au bout d’une route, près de chez Georgia et son mari, dont on a oublié le prénom. Ils viendront nous réchauffer notre petit cœur un peu déçu en nous apportant de jus et en nous donnant un peu de leur temps pour discuter. Merci encore !

Mercredi 11 août

On part pour Pyrgi, un joli village avec ses maisons décorées de motifs géométriques en noir et blanc. Superbe ! Mais che calor !!! On poursuit jusqu’à un autre village, Mesta, tout aussi mimi, qui ressemble à Rhodes, paraît-il. Et là, on rencontre Mariana qui tient un petit restaurant et qui se fait réparer sa chasse d’eau par Rachid ! Elle nous informe que le soir même, il y a un concert dans le village avec des danses traditionnelles. On quitte Mesta pour une superbe plage découverte par hasard où l’on passe tout l’après-midi et où l’on fait la connaissance en fin de journée de deux suisses, Thessa et Miles. On papote, on papote et on décide d’aller voir la fête traditionnelle ensemble ! On ne sera pas déçu par l’ambiance au village et les éclats de rire. Super soirée avec nos deux acolytes, que l’on ramène dans la nuit sur la plage où l’on dormira, bercés par le chant des vagues, eux dans leur tente, nous avec Jojo.

Jeudi 12 août

Matinée trop agrable sur la plage où un couple de ch’tis arrivent s’étonnent de voir un spectacle digne des 70’s. Des jeunes bohémiens par terre à discuter, à refaire le monde et à rigoler… Ils finissent par s’asseoir et à nous parler de leurs propres voyages dans leur jeunesse. En fin de matinée après des baignades au milieu des poissons multicolores dans une eau plus que magnifique, on part tous dans Jojo, direction Mesta où nos amis vont rester pour une journée de plus tandis que nous irons plus au nord voir ce qui nous attend. Ciao Thessa et Miles et à très vite à Montreux ou à Bordeaux ! Une belle rencontre de plus pour nous ! C’est en suivant une route escarpée, montagneuse et surplombant la mer, qu’on découvre Elinda, une autre très belle plage où l’on passe la soirée. La nuit arrivant, on se fait un p… de bon plat de pasta, accompagné de sauce tomate de Stratos, d’herbes achetés à un vieux à Mesta, et d’huile d’olive ! Un régal ! La soirée, sous une pluie d’étoiles et d’étoiles filantes, la mer comme compagne, les rêves vont bon train…

Vendredi 13 août

Alors qu’on plie bagage en fin de matinée, on rencontre Paolo et Patricia, deux italiens de Firenze. Un sourire plus tard, nous voilà partis à discuter avec ces deux quadragénaire bien sympathiques, qu’on espère revoir en Italie ou à Bordeaux, un de ces jours ! On vous laisse là, sachant qu’on prend le ferry ce soir pour le Pyrhée. On vous racontera la suite, sous peu… Pleins de bisous à vous et encore merci pour les messages !

Dimanche 8 Août

C'est d'un petit café sur l'île de Lesvos que nous prenons quelques minutes pour vous donner des nouvelles. Le 6 août, on a visité le fabuleux site de Troie, sous un soleil de plomb et en évitant les cars de touristes qui sont arrivés en fin de matinée quand nous quittions le site. Finalement, on a décidé d'aller jusqu'à Ayvalik, sur la côte turque, et de prendre un ferry pour l'île de Lesvos. Juste avant d'embarquer, on a fait la rencontre de trois Françaises. Fabienne, une super tata qui voyage avec ses neveux et nièces depuis des années, Fanny, la nièce chanceuse cette année, et Valérie, une collègue de Fabienne. On a papoté pendant toute la traversée de voyage, de la Turquie, des rencontres que l’on peut faire en voyageant. De la vie, quoi !!! On a aussi fait la rencontre d’une famille hollandaise qui voyage en 4x4. Chouette rencontre. On les quitte tous peu après le débarquement à Lesvos et nous, on prend la route, dans la nuit, à la recherche de notre petit nid pour la nuit. Ce sera au bord d’une plage, on ne sait pas trop où. Le lendemain, on quitte cette plage dès l’arrivée de tous les Grecs qui viennent passer leur samedi à la playa. On se rend compte que le Grec ne sait pas parler mais sait juste hurler !! ;-) Alors, vamos ailleurs… On est parti pour Mythilini, réserver nos billets de ferry pour la suite des aventures, et on a pris la route en direction du nord-est de l’île où l’on a trouvé un magnifique endroit !!!! On mettra les photos, histoire de vous faire baver ! Eau transparente, petits poissons, rochers volcaniques partout ! Bref, que du bonheur ! On a repris Jojo, et on a continué vers le Nord, où on a trouvé un autre super coin, avec zéro touristes !! Le patron d’un bar nous a permis d’utiliser son parking pour dormir ! Trop classe ! la mer à quelques pas de là, la belle vie, quoi ! Dans la soirée, on a franchi la terrasse d’un vieux café du village où l’on a rencontré des pépés grecs et Stratos, éleveur de charolaises, avec qui on a passé toute la soirée, là encore en parlant une langue bizarre ! Car Stratos connaît à peu près trois mots d’anglais et nous trois mots de grecs ! A vous d’imaginer la soirée !

Ce matin, on a visité sa ferme et rencontré Mesdames les vaches dans un cadre idyllique ! On est reparti de chez Stratos avec dix kilos de tomates et de concombre de son jardin !!! On va en manger de la salade grecque !! ;-) Un bon début de journée pour les 30 ans de Marylou, qui est désormais passée du côté obscur de la force !!! Et m… !!

Des gros bisous de Lesvos que l’on quittera mardi matin pour découvrir une autre île, celle de Chios ! Ahahahah… La vie est dure…

Vendredi 30 juillet

Réveil pas si matinal car l’ombre des arbres est la bienvenue dans ce camping au pied des Météores. Après le lavage de notre super barbecue qui tient dans une valisette acheté près de Lyon (et oui, on peut nous aussi jouer au Bidochon) et une petite douche, on part à l’assaut des Météores et de leurs splendeurs ! L’homme est parfois capable du meilleur ! Le site n’est pas si grand en superficie mais le spectacle est majestueux et inoubliable. Après cette visite qui nous a vraiment touchés, on reprend la route en direction de la côte de la mer Egée. Comme promis, dès qu’on voit la mer en Grèce, on a plugué l’Ipod et mis la musique du Grand Bleu ! Bah oui, Marylou est une fan inconsidérée de ce film grandiose !!! ;-) Après une pause déjeuner sur la route à Ioannina dans un p’tit restau de Kebab, oups de Grecs, tenu par un jeune sympathique qui s’amuse pendant le repas à regarder GoogleMap pour trouver Pessac, on se dirige tranquillement vers Thessalonique. On s’arrête dans un camping joliment baptisé « Aphrodite ». Mais dès l’entrée, avec Gros Robert comme guide, on déchante un peu !!! Une vraie parodie, digne d’un film à la « Camping 300 000 » !!! Ce n’est plus un camping mais un amassis de résidences secondaires constituées de caravane et autres carrelages au sol, luminaires, frigo, armoires, bibelots, bâches et bien entendu, tout ce beau p’tit monde a sa télé branchée toute la journée ! On se regarde, limite entre l’éclat de rire et les larmes !! C’est pas grave, on n’est pas là pour longtemps, juste le temps d’une nuit, de quelques douches, d’un lavage de vêtements sales et tutti quanti. La mer est bien plus chaude qu’en Croatie et là encore, les masques et tubas de Tatiana et Jack nous sont bien utiles.

Dans la soirée, après la baignade, on veut prendre un verre et décidément, le lieu n’est pas fait pour nous ! On arrive sans le savoir sur une base militaire de jeunes couillons qui nous virent manu militari ! Pas grave, on ira manger nos pâtes au pesto au pied de Jojo ! ;-)

Samedi 31 juillet

On lève le camp non sans un lourd pincement au cœur, au son des télés de tous ces beaufs (oups, pardon…) et on part tellement vite qu’on en oublie notre petite lanterne fraichement acquises à Brignais, chez cette petite antiquaire qui voulait tant voir sa lanterne arriver à Istanbul. Désolée Josette mais ça sera pour une autre fois !

On prend la direction de Kavala mais on ne s’y arrêtera pas car on trouve en chemin notre petit coin de paradis près de N. Peramos : un 5 étoiles, gratuit, tombé du ciel, avec sa plage immaculé, ses eaux transparentes et chaudes, et Jojo qui domine tout ça, tranquillou milou ! Ni une ni deux, on enfile les maillots, les palmes et tutti quanti et ploufff ! Nous voilà à la découverte des fonds marins à nouveau, pour notre plus grand plaisir, comme d’hab ! ------- Désolés, c’est pas pour vous narguer, mais bon !!!---

On voit partir un pêcheur avec combi, palmes et tout son attirail… Il ne reviendra que trois heures plus tard, la ceinture pleine à craquer de poissons, ce qui ne sera pas le cas d’un couple grecs et de la mamie, qui étaient à nos côtés en fin d’après-midi. Après une après-midi de farniente bien méritée, on installe le bivouac, on sort table, chaises, légumes et huile d’olive ! Et nous voilà, à la cuisine, avec un décor digne des films de Jacques Mayol. Alors que la nuit tombe et que l’on finit le repas, le couple et la mamie remonte et passe devant notre campement en répondant à notre « bonsoir » grec approximatif. Et là s’engage une discussion avec Parthena la grand mère, Cristos le mari que l’on prend pour le papy oups…. Et Angeliqua qui maîtrise l’anglais mieux que nous, car ayant vécu de nombreuses années en Australie avec la famiglia… On discute au clair de lune, on rigole, on se fait mutuellement des compliments. Bref, encore un chouette moment et de belles personnes. La nuit se pare de ses plus beaux atours et nous profitons du bruit des vagues sur les galets, de la lune et des étoiles pour nous tout seuls.

Dimanche 1^er août

Le bruit des vagues nous accompagne pendant le petit déj. Et hop, après un plouf, un joyeux anniversaire à Fathia et Didi, on quitte cet endroit pour Filipos, à une quinzaine de kilomètres de là. Un peu de culture et visite d’un site hallucinant et fort impressionnant. Merci notre guide grec, un peu bizarre et difficilement compréhensible, surtout pour Marylou, qui a moins l’expérience du décodeur d’accent anglais que Rachid. Un café frappé plus tard (et oui, ils ne boivent que ça ici), on décide de prendre la direction de la Turquie. Plusieurs heures de route nous attendent donc. Ce qu’on ne sait pas et qu’on apprendra au cours de la traversée c’est que l’essence manque en Grèce ! C’est ce que nous expliquent deux Grecs, arrêtés dans la même cantina que nous dans un allemand entremêlé de grec qu’on arrive difficilement à déchiffrer. Thessalonique dépassé, Alexandropulos aussi, on atteint la frontière après une bonne attente des deux côtés, entourés de Turcs vivant en Allemagne, qui cuisent sous le soleil comme nous autres. Ainsi donc, la huitième frontière de notre périple est passée, à nous la Turquie ! Vu qu’Istanbul n’est pas si loin, on pousse la journée de route jusque là, non sans difficulté étant donné les embouteillages sans fin que nous traversons. Les Turcs roulant presque aussi mal que les Albanais, ce qui n’est pas peu dire, on les regarde souvent d’un mauvais œil en maugréant sur leurs incivilités incessantes. On atteint Istanbul à 21 h passé, sans carte digne de ce nom, et sans trop savoir où aller, dans une ville qui compte au bas mot plus de 15 millions d’habitants ! V’là le challenge ! On finit par arriver dans le quartier Sultanhamet, soit disant conseillé par le Lonely Planet gentiment prêté par Dominique du CRA. Mais là, le challenge est effectivement au plus haut. Entre l’édition 2005 de Lonely Planet et les prix qu’on nous donne à 21h30 et des poussières en 2010, l’inflation a atteint les 300% et la bêtise aussi ! Finalement, on trouvera un accord avec Mustapha, un mec aussi peu fiable qu’alcoolique, qui, ô quelle grandeur d’âme, nous laisse une place devant son « Best Island hôtel », l’accès aux douches et aux toilettes, pour 10 euros par jour, soit une belle affaire pour lui. Mais bon, c’est le mieux qu’on ait trouvé un soir où la fatigue commence à venir et où la faim nous tenaille. Sultanhamet, sachez-le, est devenu une belle arnaque. On le verra pour notre première soirée dans un restau au pied de la Mosquée Bleue où la bouffe est dégeue, les prix exorbitants et les touristes insupportables. Non, non, ce n’est pas un coup de gueule mais presque !!! Il faut souligner que malgré cela, le spectacle est magnifique, où que l’œil se pose. Istanbul de nuit nous offre un conte des Mille et une nuits.

Lundi 2 Août

Ca cogne fort dans Jojo où l’on atteint des températures record et la sensation d’être déjà aux bains turcs à 9h passés ! C’est suant et dégoulinant qu’on atteint les douches et qu’on croise Mustapha qui tente déjà de renégocier à la hausse l’engagement fait la veille. On part pour une promenade exploratrice d’Istanbul et de ses merveilles. On rencontre Mehmet en chemin, un Kurde avec qui on papote après qu’il nous ait accosté comme tout bon touriste dans son restau du pont de Galata (et non Tagada !). On visite cette ville vraiment superbe, son marché des épices, ses quartiers très spécialisés (un pour l’électronique, un pour les articles de sport, un pour les montres, etc) et on s’en met plein les yeux. Au retour, en voulant prendre en photo une devanture de guest house (Same same but different, spéciale dédicace à Jérôme M.), on rencontre Uhr, un vendeur de tapis au Wawa infini. On y passe plusieurs heures et on fait l’acquisition de notre premier « carpet » digne de ce nom. Mais pas seulement, on a aussi fait la rencontre d’un chouette personnage avec qui on passe la soirée plus tard. En effet, son cousin tient la guest house à l’étage et nous y allons en fin de soirée, pour profiter de la terrasse et de la vue imprenable qu’elle offre. Et là, on fait la connaissance de deux doux dingues, Colin et Caroline, deux Canadiens hallucinants. Ils viennent d’arriver à Istanbul après avoir parcouru plus de 7000 km, entre Lisbonne et Istanbul. Oui mais attention, pas avec Jojo mais grâce au human power et à leurs bicyclettes magiques. Ces deux fous n’ayant fait connaissance qu’à l’aéroport de Londres, le premier jour de leur périple !! On passe la soirée à papoter avec eux et c’est vraiment un beau moment de partage ! Sacré défis pour eux et sacré force de caractère quand on sait qu’il sont juste 23 et 24 ans. Et c’est sur cette terrasse, lors de cette belle soirée, que Rachid passe le cap des 36 ans ! Joyeux anniversaire Rachidou, t’es encore plus vieux mais on a gagné le pari ! T’as fêté ton anniv aux portes de l’Orient !!!

Mardi 3 août

HAPPY BIRTHDAY RACHID !!!!!!!!!! Pour fêter ça, on part en croisière sur le Bosphore ! Mais attention, on est touristes mais pas trop quand même (enfin c’est ce qu’on croit) et on choisit dont un petit bateau et son roulis dans les vagues. Après l’émotion du passage de l’Europe à l’Asie, le hasard qui n’existe pas le prouve encore. Alors qu’on se dirige vers la proue de la petite embarcation qui ne contient pas plus d‘une vingtaine de passagers, Marylou retrouve un camarade collège et lycée !!! Avec son chapeau et sa barbe qui avait réussi à pousser depuis la vieille époque, Marylou n’aurait pas reconnu Nicolas le Voileux mais les souvenirs resurgissent vite et alors que lui aussi voyage avec sa Marie, on ne se quitte plus et on passe la journée ensemble. Au programme : déjeuner qui ne finit pas de finir puis direction le hammam du 15^ème siècle, le sourire aux lèvres. Super moment avec les mecs d’un côté et les filles de l’autre ! Vraiment chouette pause ! Après ce décrassage intense, on va manger un bout (tant pis pour le dîner aux chandelles pour fêter les 36 ans de Rachid) dans un restau qui nous offrira une belle surprise à la fin ! On s’est fait avoir comme des bleus, niveau note mais c’était bon et on s’est bien marré ! On finit la soirée au pied de Jojo, à rigoler jusqu’à pas d’heure de notre naïveté, à papoter et à profiter de cette belle soirée.

Mercredi 4 août

Rendez-vous est pris à 11h devant le palais du Sultan Topkapi. Les deux monstres arrivent en sueur et en retard, n’ayant pas encore mis leur montre à l’heure turque ! On visite le Palais, superbe, magnifique, extraordinaire et on en passe, mais on hallucine devant la connerie de tous ses touristes qui ne savent pas se tenir, qui bousculent tout le monde, qui crient dans des lieux sacrés, et qui prennent des photos alors qu’on ne cesse d’entendre des agents crier No photo devant des panneaux déjà très explicites. C’est éreintés que nous quittons plusieurs heures après ce lieu qui nous a émus et comme d’hab, petite pause déjeuner sur une terrasse ombragée. On y passe des plombes avant de quitter Nicolas et Marie qui partent pour la Cappadoce dans la soirée. Beau voyage à vous les amis et à bientôt à La Rochelle !! N’oubliez pas qu’on veut votre chaton noir aux chaussettes blanches !!! Nous, avant de quitter Istanbul, on va visiter la Mosquée Bleue, majestueuse et magnifique. De très belles émotions là encore. On quitte Mustapha, son best Island et Istanbul en fin de journée et on retrouve avec grand plaisir les embouteillages de la ville avant de forcer un péage d’autoroute sans même l’avoir fait exprès. Après des négociations entre Rachid et un policier qui guettait le péage, on reprend la route en direction d’on ne sait pas trop où mais on y va. Après quelques centaines de km, on fait un stop à côté d’Izmit, dans un petit routier tenu par Hussein et Nurettine, qui nous servent un festin et avec qui on discute, dans une langue non référencée, un mélange de turc, français, arabe, anglais, allemand, une sorte d’esperanto à la sauce blanche turque !!! On y passe au moins deux heures et on en repart après de chaleureuses accolades, des sourires qui n’en finissent plus, des cartes routières et de délicieuses pâtisseries dans les mains, sans oublier de nouvelles adresses dans le carnet. Il est presque une heure et il s’agit de trouver un endroit où dormir. On finira par trouver à 2h du mat dans une rue on ne sait pas où dans un village on sait pas lequel mais bon, on s’est endormi en moins de deux et sans souci.

Jeudi 5 Août

On reprend la route tôt et en sueur, sans savoir trop où on va s’arrêter. Après une tentative dans un Kampyery atroce et un déjeuner devant la Mer de Marmara qui ressemble plus à un chenal pour cargos et autres portes-containers, on décide de pousser jusqu’à Troia et sa mythique légende du cheval. C’est donc de là qu’on vous écrit et que l’on vous laisse avant de vous raconter la suite qu’on découvrira demain.

Un gros merci à tous pour vos commentaires et vos messages ! Des bisous à tous et à très bientôt ! Continuez à commenter, on adore vous lire quand on peut avoir accès à Internet. Meraba !!

Lundi 26 juillet

Après une nuit bien méritée et un petit plongeon dans l’eau transparente, on a pris le bus direction Dubrovnik ! Magnifique ville qui nous a cependant dès les premières minutes fait penser à Venise… Niveau touristes, on était servis ! Néanmoins, il faut avouer que la ville est superbe, ses remparts et son architecture valent sacrément le détour ! En parlant de détours, on en fait quelques-uns histoire de trouver les rares ruelles où l’on pouvait être seuls jusqu’à ce petit restaurant où l’on était seuls jusqu’à l’arrivée d’un couple de touristes polonais avec qui on a pris le café. Ils faisaient leur HoneyMoon et étaient fort sympathiques ! Après la suite de la visite et une rencontre improbable avec un stagiaire du Conseil régional d’Aquitaine, on s’est retrouvé à avoir raté le bus pour revenir au camping à Slano (qui est à environ 35 minutes de Dubrovnik). Ni une ni deux, on a levé les pouces et attendu au maximum 10 minutes avant qu’un véhicule immatriculé en Croatie s’arrête… Mais devinez quoi !!! Il s’agissait d’un Français ! Super sympa par ailleurs qui a fait le détour pour nous ramener et nous a parlé un peu de sa vie d’organisateur de voyages pour les ados français ! Une chouette rencontre, merci Taho !

Mardi 27 Juillet

Après une ballade à vélo jusqu’au marché (merci Sylvia et Sergio), on a été invité par ces deux zigotos à manger a pasta italiana ! Hummmmm !! Une conversation mémorable où on parlait moitié italien, un peu portugais, un peu français et surtout beaucoup avec les mains, à l’italienne quoi !!! Après ce repas, on a repris la route, direction le Montenegro cette fois-ci ! Arrivés en fin d’après-midi à Budva où l’on devait rencontrer la cousine de Milos Barbis, alias Tutti quanti, notre ami slovène. Mais bon, madame bossait et la visite de la ville nous a plutôt découragés d’y rester… Un peu foire à neuneu si l’on peut dire… Très peu pour nous, merci ! Mais quand même, cette pause nous a permis de rencontrer une serveuse de café et son patron, sympas comme tout et prêt à à tout pour nous faire sourire ! Encore une fois, vive la vie !!! ;-)

On décide alors de repartir, direction un lac dont nous a parlé le couple de Polonais rencontré la veille. Le lac, on l’a vu, mais pas la ville qu’il nous avait indiqué !!! ET là, grandiose, sans s’en rendre compte, nous voilà en train de rentrer dans la capitale Podgorica, sans même l’avoir voulu !! Et tout ça, à 20h30, à quelques minutes du coucher du soleil !!! Mouais… Pas terrible pour trouver un coin pour passer la nuit. On se dit alors qu’on va continuer un peu avant la nuit. Et nous voilà à quelques encablures de la frontière albanaise, dans la ville de Tuzi. On se retrouve à sonner au fond d’une rue, chez une gentille femme, qui nous ouvre, avec une petite fille de chaque côté de ses jambes. Elle ne comprend pas un mot d’anglais encore moins de français et on essaie de lui expliquer qu’on veut juste poser notre van devant chez elle, histoire d’avoir un endroit où dormir. Elle doit nous trouver un peu fous mais nous laisse nous installer devant chez elle et ne tarde pas à revenir avec des morceaux de melon et deux verres de soda. Là, un peu fatigués et en même temps morts de rire de la situation plutôt cocasse, on se retrouve à discuter avec le frère du mari de cette dame qui surveille pour la nuit le chantier familial. Il ne comprend pas grand chose à ce qu’on lui dit jusqu’à ce que sa femme et sa petite fille arrivent pour lui porter le café du soir. Encore une fois, la vie nous offre une superbe rencontre ! La discussion durera jusque tard dans la nuit, avec un anglais approximatif mais des sourires et des éclats dans les yeux à faire des envieux ! Merci Milasa, Besmin et Ayla, la petie princesse qui s’est laissée apprivoiser par ces deux fous venus d’ailleurs.

Mercredi 28 Juillet

La famille de Tuzi vient nous chercher pour prendre le café. Un moment plein d’affection et des promesses de s’écrire, ce que l’on fera dès Istanbul, c’est promis, juré, craché ! ;-) Après, vers 10h, nous prenons la route vers l’Albanie que beaucoup nous ont déconseillé d’y séjourner. On se fie à tous ses avis, nombreux, et on part pour une traversée express de ce pays, qui ne manque certainement pas de charme et de beauté. Peut-être une autre fois ??? Inch’Allah ! En tout cas, on y est resté assez longtemps pour voir qu’ils conduisent comme des malades, jamais vu autant de Mercedes et de casse-autos de notre vie ! Sans parler des stèles au bord de la route commémorant le décès d’un proche. Après 10 h de route presque non stop et une traversée du Nord au Sud de l’Albanie, nous voilà au poste de frontière grec, avec un douanier Grec rigolo comme tout. Nous voici de nouveau dans l’Union européenne. Avec ne le cachons pas, un certain soulagement. Exténués, on arrive à atteindre en fin de journée Monodendri et les gorges de Vikos. Un lieu superbe où nous passons la nuit dans un petit paradis à plus de 1000 m d’altitude. Que du bonheur !

Jeudi 29 Juillet

Bon anniversaire Lili !! ;-)

Petit déjeuner au milieu de la nature, sans personne, et avec une vue incroyable. Un lieu dédié à la marche et à la communion avec Mère Nature. Nous prenons la route non sans avoir admiré ces Gorges et ce paysage à couper le souffle. Cette fois, on part pour les Météores que l’on atteint après avoir emprunté une route de montagne superbe et esquivé les chiens errants qui voulaient s’en prendre à Jojo. Mais Jojo, il a trop la classe et il est trop fort (oui, bon, on est un peu impartiaux mais on a le droit !!!).  Ce soir, dodo au pied des Météores que l’on visitera demain. Mais déjà, ces Météores nous en mettent plein la vue et la journée de demain promet de belles surprises !!

Bonne nuit les loulous !

21 au 23 Juillet : Pag

Première journée rythmée par le soleil, la mer, et le farniente. Hum, hum… Avec une vue magnifique sur la côte… mais pas de dauphin encore à l’horizon !

Pour notre première soirée, c’est un groupe croate de chants folkloriques qui a animé toute la place du village. A côté de nous, Uncle Ivan chante en cœur, connaissant toutes les paroles de toutes les chansons. Un couple de vieux anime quant à lui la piste de danse mais contrairement à ce que nous imaginions, ils sont presque les seuls…

La soirée continue, de surprise en surprise. Et nous rencontrons aux petites heures du matin deux couples de Croates en vacances sur l’île. Une rencontre qui se fait encore une fois grâce à Uncle Ivan, qui était trente ans plus tôt l’enseignant de Larissa, aujourd’hui mariée à Claudio et mère de Borna. L’autre couple, c’est Damir, le cousin de Claudio, et Rebbecca. En bref, quatre personnes magnifiques, généreuses et attentionnées. On finit la soirée avec eux tous, sur le port, éclairé par la lune dorée, où encore une fois, Ivan fait des siennes et anime la fin de soirée avec sa guitare magique ! Le lendemain, rendez-vous est pris à 11h30 sur la place principale du village, où Larissa et Damir nous retrouvent, un peu fatigués, surtout Larissa qui ne cesse de répéter qu’il lui faut un café ! On retrouve Rebecca et les parents de Damir, Maria et Joseph, deux adorables papi-mamie ! On retrouve plus tard Claudio qui a du mal à se réveiller et avec qui on finira par déjeuner en plein milieu de l’après-midi ! Le tout entrecoupés de baignades dans une eau claire et chaude, face à leur petite maisonnette de vacances ! Invitation est prise pour revenir le soir manger de la pieuvre, façon Claudio, qui a été chef cuisinier pendant 15 ans sur des cargos et autres porte-containers.

Plus tard, on retourne voir notre Uncle Ivan, on fait quelques parties de ping-pong sous le soleil, avec Uncle Ivan et la voisine comme coachs ! Ca se finit chez la voisine, autour de cafés, thés et petits brownies ! La belle vie, quoi !

Après un coucher de soleil, au bord de la mer, avec Uncle Ivan, on prend une douche grâce à notre super douche solaire installé sur notre super campement improvisé, et hop là, direction chez Larissa et Claudio avec une bonne heure et demie de retard… Hum, hum ! Dès qu’on arrive, Claudio, sort le plat du barbecue et soulève le couvercle : la pieuvre et ses kartoffeln sont prêtes ! Un pur délice !!!!!

Très belle soirée en leur compagnie qui s’est finie par une promenade le long des quais dans la nuit.

Le lendemain, après les adieux à Damir, Rebecca et Maria, on se retrouve pour le déjeuner chez les amis d’Ivan, qui nous prépare depuis les petites heures du matin un poulet façon Uncle ! Là, encore, on se pète le bide et il est bien difficile de partir et de dire au revoir à notre cher Ivan, qui nous a tant donné et appris ces derniers jours !

Les adieux, ou plutôt au revoir, se font rapidement, car autant Ivan que nous n’aimons pas les au revoirs… Petite pause chez Larissa et Claudio avant de reprendre la route direction Zadar. Zadar, que nous visitons au pas de course, car trop envahi par les touristes, mais néanmoins qui mérite le détour car c’est une très jolie ville !

On passe la nuit au bord de la route, dans un petit coin tranquille à quelques centimètres de la mer, qui m’avalera le lendemain matin ma super tong adorée ! ;-)

Samedi 24 Juillet

Arrivée à Split, en début d’après-midi. Superbe ville, architecturalement parlant, mais aussi dans l’atmosphère qui s’en dégage. Bref : magnifique ! Une journée géniale, avec le sourire aux lèvres et plein de belles images qui s’accumulent.

Baignade en fin de journée puis repas dans un petit restaurant trop sympa, Perun, situé dans une petite ruelle de la ville. On rentre dans la nuit et on cherche une place pour dormir dans Split. On finira dans une sorte de cité, au milieu des immeubles… Imaginez la sortie pipi au milieu de la nuit !... Ahahahaha !

Dimanche 25 Juillet

Après une nuit venteuse et fraiche, suite de la visite de la ville de Split ! Encore une fois, un enchantement pour les yeux… Quelle belle place ! L’appareil photo est heureux de garder autant de belles images et s’en prend plein la machina tous les jours !

On reprend la route dans l’après-midi pour se rapprocher de Dubrovnik. La route nationale le long de la côte est plus que magnifique et on n’arrête pas de s’exclamer chaque seconde : Wow, c’est superbe, wow, c’est beau !!

Sur la route, dans la matinée, super Jojo est venu en aide à un p’tit frère ! Au détour d’un virage, on voit une jeune femme faire de grands signes, alors ni une ni deux on s’arrête ! et là, bam ! Un couple de touristes français qui ont oublié de débrancher la glacière est en rade ! Jojo rigole du petit frère et merci Moustapha, on a pu les aider avec tes supers câbles ! Super rencontre avec Tatiana et Jack Bauer, un couple vivant dans la région stéphanoise, sur le retour de leurs vacances ! Mais bouh…. Eux, ils ont vu un dauphin la veille au soir sur leur petite île paradisiaque ! Après un super échange bien que plutôt bref, on décide de se revoir au retour et de prolonger cette rencontre chaleureuse ! Au fait, un gros merci pour les palmes, tubas et autres masques qu’on ne cesse d’utiliser !!!

On s’arrête en fin d’aprem dans un petit autokamp après s’être fait déloger d’un endroit de rêve que Mr le Croate n’a pas voulu nous laisser gratis ! Dans le petit autokamp de Slano, on rencontre aussitôt Sylvia et Sergio, un couple d’Italiens adorables, qui s’installent là tous les ans pour quatre mois !

PS : la suite arrive plus tard et les photos avec, car c’est pas le tout mais il fait beau et chaud et la mer nous attend ! Visite de Dubrovnik et du Montenegro au prochain épisode ! Ciao, Ciao !

Lundi 19 juillet

Lundi matin, après un autre orage, Ivan a été appelé pour réparer le système informatique de son école ! Ah oui, car on ne vous l’avais pas dit mais lui & sa femme sont enseignants dans le primaire ! Drôle de coïncidence !! Ivan a donc rapidement résolu les problèmes, nous a fait visiter cet ensemble scolaire qui pourrait faire pâlir bien des écoles en France. Une bonne pizza plus tard, on est retourné dans la forêt, rencontrer d’autres amis d’Ivan, un couple d’ermites heureux comme tout ! Autre étape juste après dans une autre superbe maison, un Hostel Youth, où ou a passé un super moment avec un jeune couple, Vesna et Jure, leur père et bien sûr Uncle Ivan. Super soirée avec l’évidence même que Vesna et Jure devraient sonner à la porte dans peu de temps à Pessac ! Rachid ayant une revanche à prendre sur Jure au baby-foot !

Mardi 20 juillet

Mardi, on a commencé la journée assez tôt car la Croatie allait pointer le bout de son nez ! Avec Uncle Ivna qui a décidé de venir avec nous à Pag, une île magnifique où vivent quelques amis à lui. Après les « au revoir » multiples, à Srna, la femme d’Ivan, à Milos, le fou rigolo, au charpentier, à Nino, et tous les autres, nous avons enfin pris la route… Quatre jours après avoir été kidnappé par Sean Connery !

En fin de journée, on a passé notre troisième frontière et on a découvert les côtes croates et vu notre premier coucher de soleil, dans Jojo, qui nous menait tranquillement mais sûrement vers Pag. Île que l’on a atteint vers 23h après avoir pris un petit ferry, sous une pluie d’étoiles et avec comme guide, une demi-lune superbe ! Ennooooorrrmmeee !

Samedi 17 juillet

Nous voilà en route pour visiter Vico (ça se lit Vitcho) qui habite au fin fond de la forêt, dans une magnifique petite maison qu’il a mis dix ans à construire à dos d’homme… mais que sa femme déteste !! ;-) Après moults dégustation de fromages et tutti quanti, nous voici de nouveau sur la route pour découvrir une petite ferme piscicole, où bien entendu Ivan a ses entrées ! Après une petite pause déjeuner, on a à peine franchi quelques mètres qu’on visitait un immense hôtel-restaurant où les propriétaires élèvent des chevaux. La pause a duré, duré, duré, jusqu’à ce qu’on rencontre la femme d’Ivan et qu’on passe la soirée ensemble, jusqu’à pas d’heure, of course !

Dimanche 18 juillet

Lever tard grâce au temps frais apporté par l’orage qui a sévi fort dans la nuit. Cette fois-ci, direction Filipje Brdo, où habite Janich, responsable au ministère de l’Education slovène, et gentil comme pas permis ! Ce cher monsieur habite dans une drôle de maison, autant dire un truc incroyable : en la construisant, il a découvert l’entrée d’une immense grotte hallucinante, et jusque là inconnue. Pas de chance pour lui ou beaucoup de chance, c’est selon le point le point de vue de chacun… La construction a vu son coût doubler mais la visite en vaut la chandelle ! Un lieu magique, qui recèle, en plus de cette beauté naturelle rare, une petite araignée endémique du pays. Mademoiselle ne vit que dans cette petite grotte et doit donc être protégée ! Vive les relations conflictuelles avec le Ministère de l’Ecologie slovène !!!

Passée, cette visite incroyable et mémorable pour une multitude de raisons, Janich nous a fait visiter tout le village, qui se résume à 12 maisons et pas beaucoup plus d’habitants. Nous avons alors eu le privilège de découvrir un autre lieu magique : l’une des plus anciennes fermes du pays, un domaine superbe et romantique à souhait ! Que de vieux objets et de vielles pierres aménagés à merveille ! Un régal pour nos yeux ! Là encore, l’accueil a été génial : palabres avec les propriétaires, avec un couple de vieux italiens de passage, des discussions enflammées sur les politiques françaises et italiennes ! Bref, un moment mémorable, encore une fois !

En fin de journée, nous sommes rentrés, le sourire aux lèvres et l’âme toute bouleversée, par cette journée incroyable. Avec la chance de voir une faune et une flore digne préservée et aux richesses multiples ! N’oublions pas que la Slovénie est la patrie de l’ours brun, une petite pensée pour Cannelle.

Wow, Wow, Wow !!! Un seul mot pour résumer ces derniers jours! Alors, par quoi commencer ? Nous avons donc quitté Venezia et l’Italie jeudi 15 juillet, direction la Slovénie où nous ne savions pas combien de temps nous resterions… Après plusieurs heures de trajet, nous sommes arrivés à Ljubljana, dans un autocamp. Un peu crevés par la route, nous avons décidé de visiter Ljubljana le lendemain et de nous poser un peu pour la soirée. On a donc posé Jojo, installé la bâche, pris un café et un thé, et enfilé nos maillots de bain pour nous rendre dans la méga piscine du camping… Comme vous vous en doutez, nous n’y sommes pas restés longtemps car l’endroit était blindé de monde, de gros touristes et d’hommes bodybuildés… Mouais… So, nous sommes revenus à notre super campement et, entre deux pastas au pesto et basilic de Venezia, nous avons démarré notre première partie de… pétanque !!! Merci MouB… et bonjour les clichés !!! Un Anglais qui passait par là et qui était dans le camping depuis 8 semaines était mort de rire en nous disant que c’était la première fois qu’il voyait des gens jouer à la pétanque dans ce camping !  Bon, toujours est-il que, là, forcément, Rachid a fait style : « Pfff, trop facile, je suis un ancien champion du monde, blablabla… ». Donc, bon, ni une ni deux, on commence la partie et assez vite, Marylou mène… Ahahahahaha ! A 6-3, Rachid commence à trouver ça moins drôle et remonte à 6-6, puis mène pour finalement arriver à 12-9… La tension monte et Marylou, avec un regain d’énergie et de fierté arrive à placer deux merveilleuses boules juste à côté du cochonnet, puis une troisième, pour finalement égaliser à 12-12 ! Imaginez déjà la tête de Rachid… Dernière mène (puisqu’il paraît que c’est le mot, dixit le spécialiste Rachid), celui qui gagne la mène gagne la partie… La tension est donc à son comble, Rachid place, Marylou place encore plus près, limite sur le cochonnet, Rachid grogne, Marylou trépigne et finalement place sa dernière boule juste à côté et l’emporte !!! En bref, ça s’est fini par un Rachid qui marmonnait dans son coin que Marylou avait de la chance et Marylou de son côté qui sautait partout en répondant, morte de rire, « il n’est pas question de chance mais de maîtrise, mon cher !! »…

Bon, bref, après ce petit résumé de notre première partie enflammée de pétanque, il est maintenant temps de vous parler de notre visite de Ljubljana. En un mot, c’était génial ! Une superbe ville, vraiment agréable, dans laquelle on se sent tout de suite bien… La visite du Château de la capitale slovène nous a vraiment marqués… Un repas dans un petit restau, sur une terrasse sur plusieurs niveaux, puis, une visite des petites ruelles, du pont des dragons, du marché local… Ljubljana restera un très gros coup de cœur !

Après cette chouette visite, on est reparti sur les routes en ne sachant pas trop si on prenait la direction d’un petit port Slovène proche de Trieste ou si on prenait la direction de la Croatie ! Finalement, arrivés proche de la frontière croate, on se disait que l’endroit était vraiment charmant et qu’il serait peut-être dommage de quitter si vite ce petit pays qui nous semblait fort sympathique ! On a donc décidé de quitter la route nationale et de prendre la direction de petits villages pour voir si on ne pouvait pas trouver un petit coin pour poser Jojo et pour passer la nuit ! Et c’est là que la vraie aventure slovène commence !!! ;-) Après avoir traversé quelques villages sans voir quiconque, on est finalement arrivé dans un petit village. Zarejce. A la sortie de celui-ci, le hasard de la vie nous a mis sur le chemin d’Ivan, qui travaillait dans son jardin… On s’est tous les deux regardés et on s’est dit : « allez, let’s go, on a qu’à lui demander s’il ne connaît pas un endroit où l’on pourrait poser Jojo ». On a commencé à s’avancer et Ivan a levé la tête, souri et tout était déjà joué ! Nos regards se sont croisés, il s’est avancé, nous a dit « bonjour » et nous a finalement dit en anglais au bout de quelques secondes « allez, descendez, venez vous asseoir, on va discuter » !!! Quatre jours après, on était encore avec lui et il nous a fait vivre des dizaines d’aventures, plus excellentes les une que les autres !!!

La première soirée a été trop géniale et trop marrante ! On a dû rencontrer la moitié de son village, car Ivan alias Sean Connery (vous verrez sur les photos) est The man of Zarejce !! Il nous a fait visiter la boucherie, différentes places, différentes personnes… La soirée s’est finie avec Sean Connery et sa guitare magique et nous tous en train de chanter en français, italien, allemand, slovène, grec et tutti quanti ! Daï Daï Daï, Maria Daï Daï Daï…

16h, mardi 13 juillet : Forza Italia, la première frontière de notre périple est traversée !

Vite, vite, rejoindre Turin et vite la dépasser pour trouver notre premier bivouac en Italie ! Ce sera un petit champ perdu juste avant Asti… Première pause au pays du basilico, des pasta et des pizzas ! Une première nuit qui sera vite agitée par un orage que nous avons tranquillement vu venir et qui nous a cernés pendant une première partie de la nuit… Nuit illuminée de part et d’autre par de multiples lucioles qui nous ont créé une ambiance plutôt féérique autour de notre Jojo, toujours en pleine forme, comme nous !

Réveil matinal le lendemain car Venezia nous attend ! Après six heures sur les routes nationales, un petit village au nom prédestiné de San Vito dépassé, nous voilà à Venezia en fin de journée, dans un ma-gni-fi-que camping, envahi par nos amis les gaulois !!!!! N’ayant pas mangé de toute la journée, vous imaginez le gueuleton qu’on s’est fait… hum, hum !! Vive la gastronomie italienne, mais en même temps, on n’en attendait pas moins d’elle !

Mercredi 14 juillet

Après une erreur d’aiguillage et un mauvais bus pris, nous voilà à la Pialazze Roma en fin de matinée… L’appareil photo et une carte à la main, on se fond dans la masse de tous ces touristes du monde entier qui ont vite l’air aussi perdu que nous dans ce labyrinthe qu’est Venezia ! Des « calle », des ponts, des gondoles, des vaporettos, tous les clichés sont présents ! Mais c’est vrai que c’est beau et c’est vrai qu’on s’en met plein les yeux ! Rachid s’en donne à cœur joie côté café, machiatto, caffe latté, ristretto, espresso e tutti quanti !! Tandis que Marylou reste fidèle à l’eau et à la frizzante bien fraiche !

Après 5 heures de marche et des centaines, sinon plus, de virages à gauche, à droite, de slaloms et d’esquives de touristes (dès qu’on en voyait, on tournait vite dans une autre ruelle, alors autant dire que c’était un vrai jeu de cache-cache, en plein été), Rachid a commencé à gronchonner, style « bon, c’est quand qu’on rentre ???!!!! » Pfffffff !!! Marylou, de son côté, se marrait et se foutait bien de la gueule de Rachidou qui commençait à sortir de ses gonds à la vue de tous ces clichés, en jouant aussi à la touriste avec son gros Nikon D90, fraichement acquis !! ;-)

Finalement, après encore une bourde niveau bus (on est descendu du bus bien avant notre arrêt !), nous voilà rentrés dans ce ma-gni-fi-que havre de paix, prénommé « camping Rialto », 72 étoiles au guide Michelino.

Sur ce, on vous laisse pour profiter de notre dernière soirée à Venezia avant de rejoindre la Slovénie et Ljubljana ! Chouette, une autre frontière s’annonce sous peu !

PS : MouB, j'ai pas mis autant de bazar que ça dans ta piscine quand même???!!! Hey, LNG, Faut pas de passeport??? Ah bon??? J'ai pas bien lu tes péripéties turques avec José!! ;-)